La der des ders ?
Parfaitement disposé à être en recherche de moi-même, ce moi-même fluctuant, il est d’usage, pour parfaire de derechef cette disposition, de réitérer l’énonciation du principe bouddhiste qui nous dit, en toute simplicité que l’impermanence seule est permanente. Il se trouve qu’après une réaction sanguine au choc de la perte d’un grand ami il m’a parut pertinent d’exprimer, en plus de l’effroi, quelque colère rigide et qu’après auto-critique j’en sois venu à nuancer les torts de chacun de nous, en l’occurence les siens et les miens. Pour me lancer des fleurs, comme il est permis par un autre usage, fort commun et seyant à la liberté de notre expression, je suis d’humeur à penser que j’ai été d’une patience remarquable avec cet ami parti faire ailleurs toutes les erreurs existentielles qu’il lui est permis, de jure, de faire en toute inconscience. En contrepartie : mea culpa, certes, mais à quel endroit des faits ? Trouver des réponses, que nous espérons intelligentes et i